Rappel sur législatives 2017

Une petite musique circule en ce moment : si EELV n’a pas eu de député.e.s en 2017 ce serait la faute de la France Insoumise ! Ces affirmations, répétées en direction des militants histoire de les rendre sectaires vis à vis de la FI, ne résistent pas aux faits. Selon Julien Sage webmaster EELV, Jean-Luc Mélenchon serait… Poursuivre la lecture Rappel sur législatives 2017

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Une élection n’est pas une addition

Panique à bord au PS où la candidature de Anne Hidalgo ne décolle pas et chez Arnaud Montebourg où la Remontada s’est muée en Degringolada. Le Ps pensait que la page était tournée après le désastreux score de Benoit Hamon, 6,36% en 2017, d’autant plus que les résultats des régionales les avaient soulagé avec la… Poursuivre la lecture Une élection n’est pas une addition

Bilan municipales 2020

Ce bilan a été écrit dans les 15 jours qui ont suivi le premier tour. Aujourd’hui il semble à peu près sûr qu’il n’y aura pas de second tour en juin et qu’il faudra tout recommencer à zéro dans les communes qui n’ont pas élu leur conseil municipal. Difficile donc de penser quel sera le contexte de cette nouvelle élection et encore plus sans savoir si elle se passera en octobre ou en mars 2021. Juste une remarque à propos de cette dernière possibilité : est-il constitutionnellement acceptable que des conseils municipaux aient une durée de mandat de 6 ans et d’autres de 5 ans ?

Bilan Législatives 2017

__La France Insoumise a abordé les élections législatives avec une conviction : l’idée d’une séquence commune avec la présidentielle__. En particulier, depuis l’inversion du calendrier par Lionel Jospin en 2002, les élections législatives sont une élection nationale. Elles doivent donc se concevoir dans la dynamique de l’élection présidentielle avec la même cohérence et non des programmes différenciés selon les circonscriptions. De même __une étiquette politique commune était indispensable__ et non des étiquettes dépendant d’arrangements locaux qui auraient fait perdre tout l’avantage de __pouvoir utiliser la dynamique de la présidentielle et le bon score obtenu__.

Dans ce cadre ainsi défini, il était cohérent de présenter des candidats partout. Toute personne acceptant de soutenir Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et le programme l’Avenir en Commun pouvait déposer sa candidature pour se présenter sous l’étiquette FI, quelle que soit son appartenance politique (PG, PC, Ensemble, NGS, écolo) ou non appartenance à une force politique. La seule condition posée était la signature de la Charte [|https://lafranceinsoumise.fr/campagnes/campagne-legislatives-2017/charte-candidat-e-s/|fr] qui revenait à s’engager en terme d’éthique, de respect du programme en cas d’élection comme député.e et vis à vis des militants de la France Insoumise.

Une procédure commune a été appliquée pour désigner les candidat.es : les candidatures ont été proposées par les AG de circonscriptions, et un comité électoral national avait pour mission de veiller à obtenir une parité nationale et garantir la diversité des candidatures en terme d’âge, de profession, de répartition sur les territoires, d’engagement syndical et associatif.

Pendant la campagne présidentielle, la France Insoumise a été taxée de sectaire pour avoir refusé de retirer son candidat au profit de Benoît Hamon, candidat du PS. Le résultat sans appel, 6,35 % pour ce dernier contre 19,58 % pour Jean-Luc Mélenchon a démontré ce que nous affirmions et que certains ne voulaient pas écouter : l’immense majorité des électeurs ne voulaient plus entendre parler du PS après 5 ans de gouvernement Hollande et le fait d’être « frondeur » n’y changeait rien puisque ces derniers n’avaient pas rompu avec leur parti.

C’est donc ce constat qui nous a amené à refuser toutes les injonctions à sauver « la gauche » face aux candidats d’En Marche.

Dans une élection où quasiment tous les médias prenaient partie pour En Marche et insistaient sur la nécessité de donner une large majorité à E. Macron et où tout a été fait pour créer le bazar dans l’envoi du matériel électoral afin de décourager un peu plus les électeurs d’aller voter, nous avons fait le choix de la cohérence politique et c’est cela qui a été bien reçu par les électeurs.

Aussi à chaque interpellation sur la nécessité de l’unité avec le PCF, Ensemble, EELV, ou les frondeurs du PS, nous avons toujours répondu la même chose : oui dans le cadre FI, non dans un cadre de cartel occultant la campagne de Jean-Luc Mélenchon et se référant à un autre programme.

Notre refus d’accords de répartition des circonscriptions n’a donc rien à voir avec du sectarisme mais découle du bilan de 2012 et du désastre de la campagne législatives avec 82% de candidatures PCF sans campagne et logique nationale, de celui des élections suivantes, cantonales et régionales avec des alliances à géométrie variable aboutissant à une confusion totale et à la disparition du Front de Gauche et enfin de l’analyse du moment politique.__ L’étiquette PS faisait sombrer quelque candidat que ce soit, frondeur ou EELV sortant compris__.

Enfin les 7 millions d’électeurs qui avaient apporté leur voix à Jean-Luc Mélenchon et au programme l’Avenir en Commun n’étaient pas disposés à voter ensuite pour des candidats portant une autre étiquette que ce soit PCF, PS ou EELV et faisant campagne pour un autre programme.

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