Comment les ordonnances travail vont changer la vie de millions de gens

Cela concerne directement 18 millions de salarié.e .s du secteur privé mais avec les familles bien plus de citoyens sans compter que tout recul dans un secteur se propage vite aux autres secteurs dont le secteur public par un matraquage idéologique opposant les fonctionnaires soit-disant « privilégiés » et le reste des salarié.e.s

__Objectif annoncé par le gouvernement sous un nom trompeur : Renforcer le dialogue social__

Le Code du travail serait trop gros 3000 pages en réalité 675 p le reste est de la jurisprudence (Code des assurances 2092)

Il faudrait une baisse des coûts et des charges pesant sur les entreprises

Cela passerait par plus de liberté, d’égalité, de sécurité selon le site du ministère du travail [|http://travail-emploi.gouv.fr/grands-dossiers/renforcement-dialogue-social/article/le-renforcement-du-dialogue-social|fr]

__Que va-t-il en réalité se passer ?__

Une baisse des protections et un accroissement de la précarité alors que la France est championne d’Europe des dividendes versés aux actionnaires : 35 milliards ont ainsi été distribués par les grandes entreprises au deuxième trimestre 2016, soit une hausse de 11 % en un an et que selon l’OCDE les mesures fiscales vont profiter aux 10% les plus riches.

Avec l’ubérisation il s’agit de la poursuite d’une individualisation des rapports sociaux. Il ne faut pas oublier que certains au Medef voudraient la suppression d’un droit spécifique du travail et faire relever les contrats de travail du droit courant des contrats présent dans le code civil.

Les mesures qu’on retrouve viennent des 44 propositions du Medef parues en 2004 issues du rapport Virville à l’époque DRH Renault sur la modernisation du droit du travail. Beaucoup ont été mises en œuvre sous Chirac, Sarkozy puis Hollande. Ces ordonnances viennent répondre aux exigences non encore satisfaites.

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Pédocriminel acquitté : tou.te.s place Vendôme pour manifester !

!!!! MARDI 14 NOVEMBRE 18H30 DEVANT LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE Le violeur d’une enfant de 11 ans a été acquitté aux Assises de Seine et Marne le 7 novembre dernier. Selon la cour, il n’y avait ni « menace, ni contrainte, ni surprise, ni violence », éléments constitutifs du viol d’après la loi. Encore… Poursuivre la lecture Pédocriminel acquitté : tou.te.s place Vendôme pour manifester !

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Bilan Législatives 2017

__La France Insoumise a abordé les élections législatives avec une conviction : l’idée d’une séquence commune avec la présidentielle__. En particulier, depuis l’inversion du calendrier par Lionel Jospin en 2002, les élections législatives sont une élection nationale. Elles doivent donc se concevoir dans la dynamique de l’élection présidentielle avec la même cohérence et non des programmes différenciés selon les circonscriptions. De même __une étiquette politique commune était indispensable__ et non des étiquettes dépendant d’arrangements locaux qui auraient fait perdre tout l’avantage de __pouvoir utiliser la dynamique de la présidentielle et le bon score obtenu__.

Dans ce cadre ainsi défini, il était cohérent de présenter des candidats partout. Toute personne acceptant de soutenir Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et le programme l’Avenir en Commun pouvait déposer sa candidature pour se présenter sous l’étiquette FI, quelle que soit son appartenance politique (PG, PC, Ensemble, NGS, écolo) ou non appartenance à une force politique. La seule condition posée était la signature de la Charte [|https://lafranceinsoumise.fr/campagnes/campagne-legislatives-2017/charte-candidat-e-s/|fr] qui revenait à s’engager en terme d’éthique, de respect du programme en cas d’élection comme député.e et vis à vis des militants de la France Insoumise.

Une procédure commune a été appliquée pour désigner les candidat.es : les candidatures ont été proposées par les AG de circonscriptions, et un comité électoral national avait pour mission de veiller à obtenir une parité nationale et garantir la diversité des candidatures en terme d’âge, de profession, de répartition sur les territoires, d’engagement syndical et associatif.

Pendant la campagne présidentielle, la France Insoumise a été taxée de sectaire pour avoir refusé de retirer son candidat au profit de Benoît Hamon, candidat du PS. Le résultat sans appel, 6,35 % pour ce dernier contre 19,58 % pour Jean-Luc Mélenchon a démontré ce que nous affirmions et que certains ne voulaient pas écouter : l’immense majorité des électeurs ne voulaient plus entendre parler du PS après 5 ans de gouvernement Hollande et le fait d’être « frondeur » n’y changeait rien puisque ces derniers n’avaient pas rompu avec leur parti.

C’est donc ce constat qui nous a amené à refuser toutes les injonctions à sauver « la gauche » face aux candidats d’En Marche.

Dans une élection où quasiment tous les médias prenaient partie pour En Marche et insistaient sur la nécessité de donner une large majorité à E. Macron et où tout a été fait pour créer le bazar dans l’envoi du matériel électoral afin de décourager un peu plus les électeurs d’aller voter, nous avons fait le choix de la cohérence politique et c’est cela qui a été bien reçu par les électeurs.

Aussi à chaque interpellation sur la nécessité de l’unité avec le PCF, Ensemble, EELV, ou les frondeurs du PS, nous avons toujours répondu la même chose : oui dans le cadre FI, non dans un cadre de cartel occultant la campagne de Jean-Luc Mélenchon et se référant à un autre programme.

Notre refus d’accords de répartition des circonscriptions n’a donc rien à voir avec du sectarisme mais découle du bilan de 2012 et du désastre de la campagne législatives avec 82% de candidatures PCF sans campagne et logique nationale, de celui des élections suivantes, cantonales et régionales avec des alliances à géométrie variable aboutissant à une confusion totale et à la disparition du Front de Gauche et enfin de l’analyse du moment politique.__ L’étiquette PS faisait sombrer quelque candidat que ce soit, frondeur ou EELV sortant compris__.

Enfin les 7 millions d’électeurs qui avaient apporté leur voix à Jean-Luc Mélenchon et au programme l’Avenir en Commun n’étaient pas disposés à voter ensuite pour des candidats portant une autre étiquette que ce soit PCF, PS ou EELV et faisant campagne pour un autre programme.

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Tribune : Écologistes et membres du Conseil fédéral d’ÉELV nous voterons Jean-Luc Mélenchon

 »Je publie cette tribune car elle montre que, venus d’horizons divers, il est possible de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon dans la volonté de construire une alternative d’espoir dans cette élection et pour après. » Adhérents d’ÉELV, quelle qu’ait été notre préférence initiale, nous avions pour candidat celui qui était arrivé en tête à la… Poursuivre la lecture Tribune : Écologistes et membres du Conseil fédéral d’ÉELV nous voterons Jean-Luc Mélenchon

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Le scénario financier invraisemblable de sortie du nucléaire de l’Institut Montaigne

Donc pour cet Institut libéral, fondé par Claude Bébéar, ancien dirigeant de la société d’assurance AXA et aujourd’hui soutien d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle, la sortie du nucléaire coûterait 217 milliards d’euros. Que l’Institut Montaigne soit pro-nucléaire c’est son droit mais quand on veut disqualifier ses adversaires, on commence par avancer des chiffres crédibles. Le… Poursuivre la lecture Le scénario financier invraisemblable de sortie du nucléaire de l’Institut Montaigne

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