Pour la parité, il vaut mieux toucher des jetons de présence que d’être salariée

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Voici le communiqué que j’ai adressé à la presse hier, au sujet de la proposition de loi sur la parité dans les conseils d’administration des entreprises.
__Communiqué de presse__

__Pour la parité, il vaut mieux toucher des jetons de présence que d’être salariée__

La première loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes date de 1983 (« loi Roudy »). Depuis, d’autres lois ont été votées. Cependant, les inégalités salariales et plus globalement professionnelles n’ont pas diminué pour autant dans notre pays. Le fait qu’aucune sanction n’ait été prononcée n’est pas étranger au manque de résultats. La première urgence est de mettre en place une politique pour réduire ces inégalités qui touchent des millions de salariées en France. La proposition de loi sur la parité dans les grandes entreprises est censée s’inspirer de la parité politique. Celle-ci, à l’Assemblée nationale et dans les Conseils généraux, a peu évolué faute d’une réelle volonté politique.

Or, de nouveau, cette proposition de loi en reste à une simple incitation. On peut donc douter du résultat. Dès lors, s’interroger sur la parité dans les conseils d’administration des entreprises, ce qui ne va toucher tout au plus que quelques dizaines de personnes, relève plus du gadget que d’une avancée pour l’égalité homme femme. Dans ces CA, la priorité serait plutôt de mettre un terme à l’étrange consanguinité qui y règne.

Pour la parité, mieux vaut être membre de conseils d’administration des grandes entreprises que salariée !


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