Bienvenue dans un monde totalement masculin
Jeudi dernier, Jean-Claude Sandrier, président du groupe Gauche Démocrate et Républicaine, ne pouvait assister à la réunion de la Conférence des Présidents. En tant que vice-présidente du groupe, je l’ai donc remplacée. Nous étions deux femmes dans cette réunion qui regroupe le président de l’Assemblée, les 6 vice-présidents, les 6 présidents de commission et les 4 présidents de groupe, soit 17 personnes.
L’Assemblée sortante n’avait que 13,17% de femmes. La nouvelle fait certes un peu mieux avec 107 femmes au lieu de 76 soit 31 de plus et 18,54 %, mais à ce rythme il nous faudra attendre 1 siècle pour arriver à un hémicycle paritaire.
Comme prévu, l’UMP n’a que 14,3% de femmes députées (45 sur 325 au lieu de 36 dans l’assemblée sortante), le Nouveau Centre aucune contre 25,9% pour le PS soit 49 femmes dont 30 nouvelles élues.
Et si le nombre de femmes députées est toujours aussi décevant, que dire de leur représentation dans les diverses instances de l’Assemblée. L’UMP a réussi l’exploit de ne présenter aucune femme ni au bureau de l’assemblée ni à la présidence des commissions qui n’auront donc que des hommes présidents. La seule vice-présidente sera socialiste (Catherine Génisson). Les groupes ont tous des présidents hommes, mais le groupe GDR aura une femme présidente dans 20 mois.