Après le Grenelle de l’environnement, quelle traduction en actes ?

Partager cet article :

Débat public le jeudi 31 janvier 2008, à 19h30, à l’Espace Saint Martin,
199 bis, rue Saint Martin, Paris 3e.

Intervenants :
– Antoine Bonduelle, ingénieur, réviseur expert du GIEC
– Gilles Lemaire, faucheur volontaire d’OGM
Pendant mon premier mandat, j’ai eu à cœur d’organiser des débats autour des lois annoncées afin d’échanger avec vous et de recueillir vos propositions. Je vous propose de reprendre cette démarche autour d’un premier sujet :

__Après le Grenelle de l’environnement, quelle traduction en actes ?__

L’automne 2007 a été marqué par les enjeux environnementaux. Associations, syndicats, organisations patronales et pouvoirs publics ont débattu de l’état des lieux et de propositions, lors du « Grenelle de l’environnement ». Des déclarations ont été faites par le Président de la République, des engagements pris. Vrai tournant politique ou affichage ? La question se pose puisque tout dépendra de leurs traductions concrètes.

Le budget 2008 a été voté sans anticiper les dépenses découlant du Grenelle. La mise en œuvre effective de mesures attendra donc le budget 2009. C’est plus d’un an de perdu. L’urgence est pourtant réelle.

Depuis, plusieurs décisions allant à l’encontre du Grenelle ont été communiquées : relance de programmes autoroutiers, tergiversations sur le maïs OGM « MON 810 », version très allégée de l’éco-pastille… Les organisations membres de l’Alliance pour la planète se sont retirées du groupe de suivi « OGM » et ont dénoncé le manque d’information et de concertation.

À ce jour, le gouvernement a annoncé l’activation de la clause de sauvegarde contre le maïs « MON 810 » mais le projet de loi sur les OGM, repoussé au 5 février, reste sur des bases très favorables aux semenciers. La méthode de suivi a été un peu améliorée, mais reste à approfondir…

Un autre projet de loi doit traduire en actes les engagements pris. Aussi, est-il nécessaire de faire le point.


Partager cet article :