“Une croissance infinie est impossible, nous n’avons qu’une seule Terre” Ce blog s’est arrêté il y a un an. Sa forme était devenue obsolète et sa maintenance difficile à assurer. Voici le nouveau et sans avoir perdu les anciens billets ! Merci à mon ami Reda, responsable de ce vrai miracle. J’ai fait le choix de… Poursuivre la lecture Retour de mon blog
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Le mythe du nucléaire comme solution au réchauffement climatique
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/101220/nucleaire-la-mortifere-exception-francaise
Un bien triste anniversaire de l’Accord de Paris
Article paru sur le site de l’Insoumission [|https://linsoumission.fr/2020/12/10/5eme-anniversaire-des-accords-de-paris-rien-a-feter/|fr]
Le 12 décembre 2015, lors de la signature de l’Accord, les chefs d’État se sont ostensiblement congratulés. Pourtant les objectifs en termes d’augmentation des températures (2°C et si possible 1,5°C) ne reposaient que sur des engagements volontaires. Leur somme dessinait en fait une trajectoire de hausse des températures d’au minimum 3°C. Sur les 195 pays signataires, 12 ne l’ont pas ratifié (dont des pays producteurs de pétrole comme l’Irak, l’Iran, l’Angola …), les États-Unis se sont retirés momentanément et seuls une vingtaine ont défini un plan d’actions permettant de respecter leurs engagements à condition qu’ils le mettent en œuvre.
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«Je savais que ce serait extrêmement difficile (…), mais c’est vrai que ce que je n’anticipais peut-être pas, c’est le fait que beaucoup de gouvernements allaient ne pas honorer leurs engagements. »» dixit Laurent Fabius qui était président de la COP 21. Naïf ? Car il était très clair que l’accord n’était pas contraignant et ne prévoyait aucun moyen de vérification.
5 ans après la COP 21 : autoritarisme et inaction toujours à l’œuvre
Article paru sur le site de l’Insoumission [|https://linsoumission.fr/2020/12/03/5-ans-apres-la-cop-21-autoritarisme-et-inaction-toujours-a-loeuvre/|fr]
Il y a 5 ans la COP 21 s’ouvrait à Paris le 30 novembre. L’année 2015 était annoncée comme étant la plus chaude de la planète avec un dépassement de 1° C. Depuis, la période 2015-2019 a vu les températures moyennes les plus élevées jamais observées. 2020 pourrait arriver au 1er rang des plus fortes chaleurs depuis 1900 avec une moyenne dépassant la normale de 1,5°C à 1,6°C. La hausse des températures se poursuit donc inexorablement. Les concentrations en gaz à effets de serre battent des records selon l’Organisation météorologique mondiale qui pour le CO2 annonce 400,1 ppm en 2015, 414 en juillet 2020.
Mais la bifurcation indispensable n’est toujours pas au rendez-vous.
Relancer la production mais laquelle et pour quoi faire ?
Les premières annonces de relance économique montrent que certains ne tirent aucune leçon de cette pandémie et au contraire essaient même d’en tirer profit pour revenir sur de maigres avancées en termes de lutte contre les émissions de gaz à effets de serre ou de pollutions chimiques par les pesticides. Le Medef appelle ainsi à suspendre nombre de normes environnementales et sociales au nom de la relance économique.
Le patronat européen de l’automobile demande de ne pas appliquer les récentes normes d’émission de CO2 jugées trop contraignantes. Y-a-t-il vraiment urgence à relancer cette production ?
Le plan de réouverture du trafic aérien montre aussi cette tendance à repartir comme avant alors qu’il est passé de 1,665 milliards de voyageurs transportés en 2003 à 4,223 milliards en 2018. Or les premiers vols annoncés sont des vols au sein de l’hexagone alors que le rail dessert ces mêmes destinations en polluant nettement moins.
L’urgence n’est pas à relancer ces secteurs mais à investir dans l’hôpital public, dans la recherche médicale, dans l’attention apportée à nos anciens et plus largement dans la santé en relocalisant les productions qui vont avec (médicaments, matériels nécessaires ..)
__Le problème n’est pas donc pas de revenir à la normale car c’est la normale qui pose problème__