Solidarité individuelle ou solidarité nationale ? Telle est la question posée par la proposition de loi déposée par un député UMP « visant à permettre aux salariés de faire don d’heures de réduction de temps de travail ou de récupération à un parent d’un enfant gravement malade. » Partant de l’expérience vécue dans une entreprise, où les salariés ont fait bénéficier un collègue de 170 jours de congés, pris sur leurs RTT, pour lui permettre de s’occuper de son enfant atteint d’un cancer en phase terminale, le député Salen a proposé un texte généralisant de telles pratiques.
Mais aussi admirable que soit le geste de solidarité cité en exemple, il n’est pas aussi aisément reproductible, selon la taille de l’entreprise, la situation des salariés, surtout en période de crise… Et dans un pays comme la France, la solidarité nationale peut très bien permettre une prise en charge de tels congés exceptionnels, de manière beaucoup plus sûre et égalitaire.
C’est le sens de mon intervention en discussion générale, hier après-midi. Voici la vidéo.
Vous pouvez retrouver ci-dessous le texte tel que retranscrit dans le compte-rendu officiel.