Soutien aux parents d’élèves de l’école de la Jussienne

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Ce matin, j’apprends que des parents d’élèves en colère occupent l’une des écoles élémentaires du 2e arrondissement. Pas vraiment une surprise : les suppressions de postes et la dégradation du service public qu’elles engendrent sont de plus en plus insupportables. Mais c’est le signe d’une certaine combativité. Souvent, ce sont les fermetures de classe qui occasionnent des mobilisations, comme celle qui a fait reculer le Rectorat sur [la rue des Archives|/post/2011/02/11/Deux-victoires-%21]. Il est plus rare que des mouvements de revendication portent sur des mesures « diluées », les suppressions de postes qui touchent toutes les écoles de l’académie (remplacements) ou une partie seulement (Rased). __Il convient donc de saluer cette occupation__.

Voici ma réaction en direction de la presse.
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__École de la Jussienne occupée (Paris 2e) : Martine Billard soutient les parents en colère__

__Ce matin, des parents d’élèves en colère ont occupé le bureau de la directrice de l’école élémentaire de la rue de la Jussienne, dans le 2e arrondissement de Paris, à l’appel du Conseil local de la Fcpe.__

__Martine Billard soutient leurs revendications__, largement diffusées par fax (voir [la pièce jointe|/public/Texte/11.03.15-ecole_Jussienne_occupee.pdf|fr]). Elle était intervenue auprès du Rectorat le 2 février dernier pour faire savoir son opposition aux suppressions de postes prévues dans les réseaux d’aide spécialisée (Rased) et les brigades de remplacement, ainsi qu’à une fermeture de classe à la maternelle de la rue des Archives (Paris 4e). Cette classe a pu être sauvée par la forte mobilisation des parents, des enseignants et des élus locaux. Mais, si le Rectorat a finalement épargné sept classes à Paris, il a récupéré les postes sur les remplacements, pénalisant l’ensemble des écoles, mais de manière moins visible.

__Martine Billard salue la mobilisation des parents d’élèves de l’école de la Jussienne, qui conjugue avec lucidité la conscience des effets négatifs des politiques actuelles sur leur école et la revendication d’un changement d’orientation au plan national. C’est bien la casse du service public d’éducation qu’il est urgent d’arrêter !__


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