Ratification du Traité MES à l’Assemblée nationale : face à l’Europe austéritaire, on ne s’abstient pas !

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Hier, nous avons donc voté contre la modification du traité de Lisbonne et contre le traité instituant le « Mécanisme européen de stabilité ». Ce dispositif, indissolublement lié au traité qui devrait être signé début mars, vise à étendre à toute la zone euro les politiques d’austérité qui frappent aujourd’hui la Grèce. Si vous en voulez une analyse précise, je vous renvoie au blog que tient Jean-Luc Mélenchon, en tant qu’eurodéputé, à travers ses articles sur le TSCG, sur le MES et la présente ratification. Pour ou contre, il fallait se prononcer clairement.

Voici mes deux interventions dans les débats d’hier :

Et voici le communiqué que j’ai adressé hier soir à la presse, après le vote.


Ratification du Traité MES à l’Assemblée nationale : face à l’Europe austéritaire, on ne s’abstient pas !

Heureusement que le Front de Gauche a obtenu un scrutin solennel nominal sur la ratification du Traité MES, obligeant ainsi les divers groupes politiques à être présents en séance. S’il n’y avait rien à attendre de la droite, l’abstention du groupe socialiste retire tout crédit à la promesse de renégociation du candidat Hollande sur les nouveaux traités européens. La seule manière pour les Français de résister à l’Europe austéritaire est désormais le vote Front de Gauche aux prochaines élections. Je salue néanmoins les 23 députés socialistes qui ont répondu positivement à l’appel solennel de Jean-Luc Mélenchon, en votant contre le MES.


Pour être plus précise, sur les 197 député-e-s membres du groupe socialiste, radical, citoyen

  • quinze ont voté contre les deux textes :

Christophe Bouillon, Julien Dray, Olivier Dussopt, Henri Emmanuelli, Martine Faure, Pierre Forgues, Pascale Got, Sandrine Hurel, Régis Juanico, Gilbert Le Bris, Kléber Mesquida, Catherine Quéré, Marie-Line Reynaud, Pascal Terrasse et Jacques Valax ;

  • deux ont voté contre la modification de l’article 136 mais pas contre le MES : Guy Delcourt et Philippe Plisson ;
  • une a voté contre le MES mais pas contre la modification de l’article 136 : Chantal Robin-Rodrigo, imitée en cela par les trois député-e-s d’EELV.

Quatre corrections de vote ont été annoncées après le scrutin, d’où les différences dans les décomptes d’hier soir et d’aujourd’hui.


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