Quand industrie et planification écologique font bon ménage !

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Le 27 mars, les salarié-e-s de plusieurs entreprises viendront présenter au Front de gauche comment ils s’organisent pour se réapproprier leur outil industriel. Ils nous expliqueront comment pour eux, ré-industrialisation et planification écologique ne sont pas séparables, bien au contraire.

Depuis des années, je mène ce combat pour démontrer qu’écologie et industrie ne sont pas incompatibles. Le voir passer du discours aux réalités concrètes, et encore plus porté par des salariés eux-mêmes avec leur section syndicale, je l’ai souvent rêvé. Aujourd’hui c’est une réalité. Décidément cette campagne du Front de Gauche, ce n’est que du bonheur.
Dans un contexte de capitalisme mondialisé, les fermetures d’entreprise se multiplient, jetant à la rue des dizaines de milliers de salarié-e-s. Pourtant, partout les ouvriers refusent la fatalité imposée par la doctrine libérale et élaborent des stratégies de reprise de l’activité. Partout, les travailleurs se mobilisent pour repenser l’emploi et la nature des liens à développer avec l’environnement.

Leurs projets intègrent une dimension jusqu’alors trop souvent oubliée : celle de l’environnement au sens large. Ainsi les projets se construisent, se réorganisent et se modifient en s’appuyant sur une méthode : la planification écologique.

Partout en France, il existe des poches de résistance où s’inventent des alternatives concrètes : reprise de l’entreprise sous forme de coopératives ouvrières, mise en place de circuits courts, liens directs producteurs consommateurs (AMAP), projets alternatifs de ré-industrialisation…

Ces projets existent, tels ceux des salariés d’Arcelor-Mittal, de Fralib, de Pétroplus, de la Papeterie M’Real, des dockers du Port de Marseille… Tous ont travaillé à un projet innovant sur le plan de l’ingénierie ou de l’organisation, liant la ré-industrialisation à la planification écologique. Tous prônent la relocalisation, le maintien d’un emploi de qualité et la protection environnementale.

C’est parce que l’action collective rend plus fort, que les salariés ne sous-estiment pas leur capacité à reprendre le pouvoir que le Front de gauche veut leur donner la parole.

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle et Pierre Laurent, Secrétaire National du Parti Communiste Français, donnent la parole à ces salariés, ces « invisibles » porteurs de ces projets alternatifs.

J’y serai présente aux côtés de Marie George Buffet, Laurence Sauvage et Eric Corbeaux, animateurs du Front des Luttes ainsi que pour le PG Corinne Morel-Darleux, SN en charge de l’Écologie, Mathieu Agostini responsable de la commission Écologie et François Longérinas, en charge de l’Économie Sociale et Solidaire, et pour le PC Hervé Bramy, en charge de l’Écologie.


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