Le 25 juin, Nicolas Sarkozy a choisi les parlementaires réunis en congrès comme public de son prochain one-man-show, aux frais du contribuable (entre 200 000 € et 400 000 € de frais prévisibles). Les parlementaires Verts ont décidé collectivement, en accord avec les Verts, de ne pas participer à cette mascarade. Nous avons mieux à faire, aux côtés des victimes de la crise.
Voici le communiqué que j’ai adressé hier à la presse.
Paris, le 15 juin 2009
__Communiqué de presse__
__Pourquoi je n’irai pas à Versailles__
Nicolas Sarkozy a décidé de convoquer le Parlement en congrès le 25 juin pour annoncer qu’il poursuivra et accentuera sa politique entamée depuis deux ans : débauchage individuel ici et là, poursuite des régressions sociales (assurance maladie, retraites…) et beaucoup de beaux discours sur l’environnement, jamais suivis d’effets.
Une fois terminée son intervention, il quittera le congrès sans même écouter les réponses des représentants du peuple. Que signifie cette parodie de démocratie ? Le Parlement sera seulement réuni pour écouter une « conférence de presse » de Nicolas Sarkozy et lui fournir la « claque », tout cela pour un coût dépassant les 200 000 €.
Il serait plus utile aux parlementaires d’écouter les acteurs sociaux qui se battent contre la crise : représentants des salariés licenciés, agriculteurs étranglés par la grande distribution, citoyens poursuivis pour des propos ne plaisant pas aux ministres ou au président, acteurs du Grenelle de l’environnement bafoués par la réalité du plan de relance…