Meeting aux Blancs Manteaux

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Près de 300 personnes se sont réunies jeudi soir aux Blancs Manteaux pour le meeting de clôture du 1er tour des législatives.

Accueillis par Dominique Bertinotti, Maire du 4ème arrondissement, les intervenants, tant politiques qu’associatifs, m’ont apporté, ainsi qu’à Pierre Aidenbaum, leur soutien et leurs encouragements à la fois chaleureux, combatifs, mettant l’accent sur le travail accompli ces cinq dernières années tant à l’Assemblée nationale qu’auprès des associations et des citoyens de la circonscription.

Dans son intervention, Jean-Bernard Bros, président de la fédération de Paris du Parti Radical de Gauche, a mis l’accent sur la nécessité d’élire le plus grand nombre possible de députés de gauche pour peser sur les décisions inquiétantes que vont prendre Sarkozy et la droite.

Jean-Pierre Mignard, avocat, membre du Parti socialiste, a fait la brillante démonstration de l’inefficacité et du danger des lois passées et à venir dans le domaine de la sécurité et de la justice. Il a également critiqué la politique proposée pour les mineurs délinquants et le manque de moyens de la justice qui explique aussi certaines lenteurs.

Benoît Filippi, pour les comités de locataires « découpés », nous a fait le tableau des questions de logement. En particulier, il a engagé les victimes de ventes à la découpe qui se développent dans le centre de Paris à se regrouper pour gagner contre les bailleurs (souvent des fonds de pension).

RESF, réseau de soutien aux enfants étrangers scolarisés de parents sans papiers, a rappelé par la voix d’Anne Laure Barbe l’imposture de la circulaire Sarkozy de juin 2006 qui, sur le papier, pouvait sembler généreuse, mais qui dans son application s’est révélée très restrictive.

Pour sa part, Pierre Aidenbaum a appelé les Français à organiser dès à présent la résistance au pouvoir et aux méthodes qui se mettent en place. Il a fustigé la concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’un seul homme rappelant que si « le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu rend absolument fou ».

Pour conclure, j’ai rappelé la responsabilité de Sarkozy dans la situation sociale et politique du pays. C’est sous les gouvernements de droite depuis 2002 que la dette publique s’est envolée. J’ai questionné les beaux discours du candidat UMP de la circonscription sur l’environnement alors même qu’il dénonce régulièrement les mesures prises par la municipalité de Paris conduite par Bertrand Delanoë visant à diminuer les pollutions. Pour conclure, je tiens à remercier toutes les personnes qui prennent part à ma campagne. Il reste quelques jours pour concrétiser notre mobilisation pour que le cœur de Paris continue à battre à gauche.


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