Déficits de la Sécurité sociale : Les gouvernements UMP en faillite!

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Communiqué de presse.
Paris, le 24 septembre 2007
Les chiffres du déficit des comptes sociaux rendus publics aujourd’hui signent la faillite de la politique UMP de culpabilisation des assurés sociaux et de restriction des droits, tant dans la branche maladie (déremboursements, forfaits, franchises médicales…) que dans la branche vieillesse (allongement de la durée de cotisation, décôte…).

Alors que la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2007 prévoyait un déficit annuel de 8 milliards d’euros pour le régime général, celui-ci s’établit finalement à 11,7 milliards d’euros (sans compter les autres régimes, notamment le régime agricole). Et__ le gouvernement continue dans l’irresponsabilité__, en refusant toute nouvelle recette significative (pas plus de deux milliards d’euros), __laissant le déficit prévisionnel pour 2008 à 9 milliards. A comparer avec les 15 milliards de cadeaux fiscaux votés en juillet: cherchez l’erreur!__

Au lieu d’engranger 3 milliards d’euros par l’extension des cotisations sociales aux __stocks options__, comme le propose la Cour des Comptes, le gouvernement préfère s’en prendre aux malades en multipliant les __« franchises médicales »__ non remboursées, particulièrement injustes socialement, quitte à se contenter de 850 millions d’euros.

Sarkozy et son gouvernement agissent comme des patrons véreux. Fillon accuse la France d’être en faillite mais continue d’organiser le creusement des déficits. Quand la situation financière sera désespérée, __ils auront beau jeu d’ « achever le malade » en démantelant les dispositifs de solidarité, au profit des assureurs privés.__ L’amélioration des comptes de la branche maladie passe par une politique en amont combattant les causes de multiplication des cancers et des autres maladies chroniques qui font aujourd’hui exploser le budget des dépenses consacrées aux affections longue durée (ALD) et augmenter le arrêts de travail: __réduction des risques sanitaires environnementaux et amélioration des conditions de travail__.

Les soins qui coûtent le moins cher sont ceux dont on n’a pas besoin.


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