Cet après-midi, j’ai questionné le gouvernement sur les conséquences pour les rémunérations des salarié-e-s de sa politique en faveur des actionnaires, en partant de l’exemple de Carrefour. Cette entreprise aux mains de Bernard Arnaud dégage des bénéfices considérables, joue de tous les arrangements possibles pour diminuer ses impôts mais refuse les hausses de salaires demandées par les syndicats, alors que l’immense majorité des salarié-e-s ne perçoivent guère plus que le SMIC.
Voici la vidéo de ma question et de la réponse de Xavier Bertrand.
Il est à noter que comme d’habitude, quand nous leur disons « salaire », ils répondent « prime »… et donc, ni stabilité, ni cotisations sociales. C’est ainsi que les libéraux creusent les déficits pour ensuite hurler à la faillite et prétendre justifier les régressions.