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Hier, lors d’une conférence de presse avec Jean-Luc Mélenchon et les parlementaires du PG, nous avons présenté une proposition de loi pour une fiscalité écolo, que je propose en téléchargement en fin de billet. Voici quelques éléments de présentation.

Les élections présidentielles auront lieu le 13 décembre au Chili. Michelle Bachelet, présidente sortante, ayant effectué un mandat de quatre ans, ne peut se représenter selon la constitution chilienne. Depuis le départ de Pinochet de la présidence de la république fin 1989, les présidents de la république successifs sont tous issus de la Concertation, un rassemblement de la gauche, excepté le parti communiste, et de la Démocratie Chrétienne. Cette fois-ci la Concertation a choisi de présenter Eduardo Frei, démocrate chrétien, déjà président il y a 15 ans et fils du Président de la République, démocrate chrétien, qui a précédé Salvador Allende. Cela a provoqué une scission du parti socialiste chilien emmenée par Jorge Arrate refusant de partir une nouvelle fois derrière un démocrate chrétien, dont le moins qu’on puisse dire est que son rapport à la dictature de Pinochet n’a jamais été très clair. Jorge Arrate sera donc le candidat des forces à gauche de la Concertation.

Dans [un billet|http://www.martinebillard-blog.org/index.php?2009/09/11/362-samedi-3-octobre-14h-colmar-manif-fermons-fessenheim-|fr] de la rubrique « événements », j’ai indiqué le 11 septembre dernier que la manif contre Fessenheim partirait de la place Rapp à Colmar. C’était sans compter avec le zèle du préfet local et du maire de Colmar, qui ont, pour le premier, repoussé le lieu de rassemblement à la place de la Gare, pour le second, interdit le centre ville à tous les déplacements – y compris à pieds et à vélos (!). Hors du centre-ville, les manifestants ! Une réaction typique de l’ère Sarkozy : toute contestation doit rester invisible ! Qui plus est, les arguments utilisés pour justifier ces mesures antidémocratiques sont basés sur le dénigrement des participants à cette rencontre non-violente, laissant entendre qu’il pourrait y avoir des violences… Calomniez, il en restera toujours quelque chose dans les médias les mieux disposés envers le pouvoir.

Le gouvernement ne veut pas de référendum sur son projet de loi, première étape vers la privatisation de la Poste ? Qu’à cela ne tienne, [le Comité national contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal|http://www.appelpourlaposte.fr/|fr] organise une votation citoyenne sur le sujet.

Le Collectif Paris centre vous propose samedi 3 octobre les lieux de vote suivants :