Lancé au son des trompettes après l’élection présidentielle, le Grenelle n’a pas résisté au travail de sape des lobbies divers et variés (industriels, chasseurs, agriculteurs…). La démarche était bancale dès le départ avec l’exclusion des OGM et du nucléaire du débat.
Avec un Président de la République pour qui : « L’environnement, ça commence à bien faire », le résultat est, hélas, sans surprise. Le bagou de Jean-Louis Borloo ne suffit pas à masquer les reculs importants du Grenelle 2 :
* frein mis à l’installation des éoliennes,
* renvoi aux calendes grecques de l’écotaxe poids-lourds,
* incitation à l’augmentation de l’affichage publicitaire.
Quand il s’agit d’aider les entreprises amies à faire de l’argent, la protection du paysage, tant invoquée contre les éoliennes, n’est plus de mise. De même, l’agriculture productiviste aura eu raison de la santé, la diminution des pesticides est une nouvelle fois reportée.
__Au nom de l’ambition écologique qui doit être la nôtre, les député-e-s du Parti de Gauche ne voteront pas ce texte.__