En 2012, François Hollande s’est fait élire sur un programme ne contenant quasiment aucun engagement social. Dans la 5ème République le Président décide des orientations politiques et le premier ministre les met en oeuvre. Or depuis ces dernières semaines nous assistons à une perversion totale des institutions : c’est le premier ministre, qui impose ses orientations pour lesquelles les français n’ont jamais été consultés. En réalité les seuls qui se sont prononcés sont les adhérents et sympathisants socialistes lors de la primaire en apportant moins de 6 % des suffrages aux propositions portées par Manuel Valls. Pourtant ce sont celles qui sont maintenant mises en oeuvre.
Nous assistons donc à une véritable épreuve de force : tous ceux qui sont sur la ligne libérale au sein du PS plus des intellectuels, économistes et sociologues divers, ont décidé de profiter de la nomination de Manuel Valls comme 1er ministre pour imposer à marche forcée au PS la mutation opérée par les autres partis sociaux-démocrates et à laquelle le PS français avait jusqu’ici échappé. Le modèle n’est même plus Blair, Schröder ou Zapatero mais Matteo Renzi arrivé à la présidence du conseil des ministres en Italie par un putsch à l’intérieur de son parti, le Parti Démocrate.
Au niveau des institutions, nous avons donc un président de la République qui inaugure les chrysanthèmes en passant de commémoration en commémoration, et les années 2014-2015 sont particulièrement fastes entre le centenaire de la première guerre mondiale et la fin de la deuxième guerre mondiale, et un premier ministre qui gouverne.
((/public/Images/Livre_MB2.jpg|Livre_MB2.jpg|L|Livre_MB2.jpg, août 2011))
!!!! __ET HOLLANDE CONTINUE !!!__