Pétard ou pas pétard ? Legaret est aux abois

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A défaut de trouver des arguments politiques, il en est à descendre au niveau des propos diffamatoires m’accusant d’avoir été prise en photo, ceinte de mon écharpe tricolore, un « pétard » à la bouche. Pour ma part, je préfère un verre de bon vin rouge.
Seulement voilà, cette affirmation est un mensonge. Legaret fait référence à un rassemblement du milieu des années 90 pour exiger un débat sur la dépénalisation du cannabis auquel j’ai effectivement participé. La situation d’interdiction et de répression est totalement absurde. Des millions de français consomment plus ou moins régulièrement du cannabis. La droite passe son temps à dénoncer les méfaits du cannabis. Mais avec l’interdiction légale d’en consommer, impossible de faire des campagnes de prévention. Voilà ce à quoi la bêtise et l’obstination purement idéologique de la droite aboutit. Mais pour ma part, au pétard, je préfère un verre de bon vin rouge, à consommer aussi avec modération. Cannabis et alcool à haute dose sont tous les deux mauvais pour la santé. La différence de traitement en France relève plus de l’obstination des tenants de l’ordre moral que d’une réalité médicale.

Quant à ses autres propos, ils me font bien rire. Legaret ne s’est pas encore rendu compte que la guerre froide était finie. J’ai envie de lui dire, comme en 68, « laissez la peur du rouge aux bêtes à cornes ». Parce qu’en plus là aussi, il a encore tout faux. Je n’ai jamais été trotskiste (ni maoiste d’ailleurs, je préfère le dire tout de suite pour cveux qui en sont encore à s’intéresser à ce genre de sujets). Il ne pouvait peut-être pas savoir que ma fiche aux RG est erronée.

Enfin sur la dernière affirmation qui revient régulièrement, y compris sous la plume obstinée de certains qui écrivent sur Wikipédia, à propos du conflit israélo palestinien et qui aimerait bien me faire passer pour antisémite : le découpage pro-palestinien, pro-israélien ne permet pas de chercher à sortir de ce conflit au bénéfice des deux peuples. Je le récuse donc totalement et je revendique le droit de critiquer les actions menées d’un côté comme de l’autre lorsqu’elles portent atteintes aux droits de l’homme, qu’elles sont profondément injustes et qu’elles sont attentatoires à la dignité humaine.

J’ai cru dans les années 70 qu’on pouvait rêver d’un état laïque regroupant indistinctement israéliens et palestiniens dans les mêmes frontières.

Mais les réalités m’ont hélas ramenée à plus de réalisme. Seule la négociation permettra de trouver une issue respectueuse des deux peuples. Aujourd’hui, je me retrouve totalement dans les propositions contenues dans l’Appel de Genève pour la paix entre Palestiniens et Israéliens, avec notamment 2 états, chacun dans des frontières sures et reconnues internationalement.


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